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  • Yann Le Guennec in memoriam

    Yann Le Guennec
    Yann Le Guennec

    Disparition triste et soudaine de Yann Le Guennec à 45 ans. Il faisait partie de mon paysage mental (je l’ai déjà évoqué dans ces colonnes) et j’aurais aimé voir ce qu’il allait encore inventer. Grand expérimentateur de PHP, ses images, modifiées par la technologie qui les donne à voir, ainsi révélée en temps réel, non seulement dans son concept, mais aussi dans la réalité de son matériau, sont ce que je connais de meilleur par ici en matière d’art numérique. « Par ici » car il n’élude pas du tout l’aspect local, utilisant simplement les alentours d’où il vivait, tout en pensant global. Travail donc à la fois simple, complexe et profond. Et ample. Il laisse une oeuvre importante, en quantité, en qualité, en pertinence, en actualité, en largeur de vue, dont ni les circuits officiels de l’art, ni les chantres de la culture locale n’ont pris la mesure, comme d’habitude. Par contre, de nombreux habitués des réseaux numériques de la création internationale le connaissent et le re-connaissent, souvent sans l’avoir rencontré IRL (in real life). Allez VOIR : http://www.yannleguennec.com/.

    * (déjà évoqué dans ces colonnes: Coïncidences et  Distributed exhibition project )

  • Yann Le Guennec: coïncidences

    Yann LE GUENNEC, paysage des erreurs, 2011
    Yann LE GUENNEC, paysage des erreurs, 2011
    Les formes sur l’horizon sont créées par la lecture du fichier « error.log » du site (les erreurs diverses de fonctionnement d’un blog) au moment où l’image s’affiche. A l’affichage suivant de la même image les ajouts seront différents et l’image sera la même et pas la même.

    (Quelques lignes adressées à Yann Le Guennec †, dont il faut voir le travail en cliquant ici .)
    …enthousiasme pour cette synthèse du paysage et du langage, de l’expérience sensible et de la conception programmatique, de la géographie et de l’histoire de l’art, qui rend lisible une relation qu’on peut aujourd’hui avoir à l’espace, révélée ici avec évidence.
    Sans connaître par coeur le paysage de Lorient j’ai déjà été frappé (sais plus sous quel angle) par cette inscription particulières de géométries discrètes sur la ligne d’horizon, qui trouve ici une belle re-présentation, et, évidemment, une amplification. Qui devient un sujet. Je vois donc aussi une forme de ressemblance dans ce travail, comme si tu en avais, du paysage, compris et extrait un principe essentiel, lequel peut être appliqué ensuite valablement à d’autres représentations, voire à toute image…