Sous-marins, peinture, 1995 Sous-marins, peinture, 1995 Sous-marins, peinture, 1995 Sous-marins, peinture, 1995

ET CŒTERA

"— Et alors ? Le point commun , le point commun, c'est le regard, le regard, celui des (sous)marins qui se demande, au fond, celui des (sous)marins, dans la nuit et le froid, et le froid plein de vide, remplis de vide, remplis de vide, regard de l'artiste qui fait le plein de son environnement, et son environnement, le paysage, aujourd'hui, n'est-ce pas? c'est autant la télévision par exemple, vision par exemple évoquée dans la série 'Sans decque', car il faut se représenter qu'aucune époque comme la nôtre n'aura certes produit autant d'images autant d'images, dont parfois le crispage, dans une opération visuelle très particulière, très particulière se donne à voir tout en se dérobant, se dérobant et en cette ambiguïté même, même, même, le regard est au travail, au travail, qui accorde le perçu et le su, çu et le su, dans une temporalité particulière au médium, hier au médium...Regard encore, gare encore, celui des jeunes visiteurs de l'exposition "Lourd, Léger, voire très léger" (fort bien mise en scène cet Automne par les Gens de Dard d'Art, il faut le dire, et notamment grâce au travail de son Président M Christian Pinçon, cela mérite d'être souligné, n'est-ce-pas ?) fort bien de biais ou sans détour le portèrent sur les petites peintures de la série Sans decque et livrèrent en écho/miroir, en écho/miroir une économie du noir, du noir, celui qui est derrière, derrière la peau et le voile de la peau et de la peinture, pour paraphraser Jacques Lacan, et dont le jeu de miroir, renvoie bien entendu dans son acception la plus littérale, appui latéral, à une dimension de la conscience qui ressortit à l'Histoire de l'art dans ses plus culminants développements, veloppements … ainsi l'artiste choisit de nous livrer, de nous livrer, le reflet dans le même temps que son origine, que son origine, du monde, oui, il y en avait, et ils ont même fait de petits dessins, oui, des seins ... Et encore le monde, oui, le monde, où le regard doit puiser sans vergogne,sans vergogne pour coller sur de dérisoires supports, risoirs supports de photocopies, de feuilles de notes, de notes de travail, de travail de force, de forcer des fragments de toutes origines, des fragments du monde tel qu'il est et tel qu'il se donne, et à chaque fois quelque pensée, quelque pensée offerte à Hqm par le monde, par tout le monde dont l'artiste, en son scrupule, ne peut se départir ci-après le démontage des installations, des installations, restes, économie du recyclage, écologie du cimentage, du lien social depuis la quêteu des marins et la contentation solitaire des 'Sans decque' vers la grande soupe informationnelle et turbulente et ....…
— Ah ! Mais Je proteste mon cher confrère, alors là, je vous arrête tout de suite, au Nom de ma Revue je ne peux pas vous laisser dire une chose pareille, il est évident pour tout le monde que…"
Marcelin Pleyret à Plénin , in "La Critique Imaginaire", 1997

cat."2avant2" association Dard d'art, St-Brieuc, 1998