1000 pensées d'Hqm

C'est un dispositif comprenant une sculpture en zinc de 60 cm (Hqm), posée sur une boîte à chaussures fixée comme socle mural ; et une multitude de petites feuilles de papier à rouler les cigarette, collées au mur par la bande gommée, chacune portant quelques mots écrit au crayon, brève « pensée ».
À côté est installé un support (table, sellette…) qui présente des formulaires vierges à remplir, un crayon pour le faire, des instructions pour la participation, un carnet de papier à rouler les cigarettes.
Chacun peut contribuer aux « 1000 pensées d’Hqm », participer, remplir un formulaire, recopier sa pensée sur une feuille de papier à cigarette, la coller lui-même au mur.
À chaque exposition c'est le public qui étend peu à peu la sculpture. La forme de celle-ci est exactement liée à l'engagement des spectateurs dans l'exposition d'une part, à la liberté individuelle d'autre part.
L'objet de cette sculpture était de collecter 1000 pensées, participations qui constituent son matériau. Acte un minimum de liberté, acte créateur simple mais sans ambiguïté ; fort, dérisoire, humoristique ou grave selon les cas, comme l'humanité en général. Il s'agissait aussi d'offrir une place dans la création d'une œuvre d'art à un millier de passagers. La plupart sont anonymes mais ce qu'ils veulent pousser plus loin peuvent «acheter leur place dans l'histoire de la’Art » pour 100,00 F : ils sont alors nommés sur le cartel comme auteur, reçoive un contrat–dessin et divers avantages, et peuvent revendiquer sur leur C.V chaque exposition des « 1000 pensées » comme la leur.
Les 1000 pensées sont désormais rassemblées.